Les arbres ne montent pas jusqu'au Ciel...

Les taupes ne creusent pas jusqu'en Australie...

 

LE COCHON  SIDERAL

Elle prie le ciel pour lui demander de bien nous inspirer

Le 17 avril 2006 - semaine 16

Noël était au balcon, Pâques fût bien aux tisons... selon le proverbe, et certains ont donc pu aller faire du ski à cette période pourtant tardive.
La grippe aviaire semble bien momentanément enterrée... les revendications étudiantes semblent calmées ou vont se calmer d'ici la fin du mois... les examens approchent. Utilisons une expression imaginée et avançons que nous sommes à l'entracte. Celle-ci devrait à priori durer quelques semaines, mais une reprise fin mai début juin apparaît tout à fait possible. Reprise : il s'agit bien sûr des revendications dans d'autres secteurs qui jusqu'ici ne se sont pas trop fait entendre.

Sur les bourses : Les collègues considèrent que celles-ci devraient poursuivre leur progression au moins jusqu'aux premiers jours de Mai dans un premier temps. Ensuite ils émettent des opinions plus réservées. C'est sans aucun doute un ralentissement de la croissance économique qui se pointe à l'horizon qui devrait rendre ultérieurement les marchés plus hésitants.

Pétrole brut (brent) : Là aussi, le mouvement haussier ne semble pas manquer d'énergie. A observer une journée bien particulière au cours de la semaine à venir : la journée du 19 avril. Cette journée devrait se traduire théoriquement par des mouvements assez sportifs, à savoir, une baisse suivie d'une hausse en l'espace d'une heure au moment de la clôture de New-York. Quel sera le résultat final des courses ; peut-être un match nul à la finale....

Sur le dollar : Les banques centrales et la banque de Chine dont les réserves viennent de dépasser celles du Japon semblent parfaitement tenir le marché en main. Une petite correction momentanée nous est annoncée, mais celle-ci devrait être de très courte durée compte tenu du contexte géo-politique qui règne actuellement en Europe.

Sur marché du porc breton : Il y aurait beaucoup à dire et à écrire sur les commentaires lus de çi et de là sur le marché du porc. D'abord restons dans notre domaine et continuons d'affirmer que la correction en cours ne devrait se terminer qu'au cours de la semaine à venir où quelques aspects négatifs violents mais de court terme apparaissent encore en milieu de semaine. Le marché du porc breton doit encore subir une volée de bois vert était-il écrit la semaine dernière, l'affirmation ne peut être que maintenue actuellement. Au mieux nous pourrions assister à un match nul, mais cela serait surprenant car d'autres facteurs légèrement négatifs devraient également peser légèrement sur le début de la semaine suivante (24 avril) et sur les prix de la semaine à venir (18-21 avril). Le niveau de 1,12-1,13 devrait à priori constituer un premier support qui peut être allègrement franchi cette semaine. En fait le paramètre qui a provoqué la baisse enregistrée depuis 10 jours s'il apparaît en voie d'extinction, va se trouver fortement réactivé par d'autres paramètres au cours de la semaine à venir. Le marché du porc devrait donc encore décrocher de 3 ou 5 centimes d'ici une semaine. L'ensemble des éléments qui sont présents et qui vont être actifs entre le 18 et le 21 avril peuvent être source d'un affolement baissier qui ne sera que temporaire. Nous pourrions fort bien assister sur l'un des marchés à une absence de cotation, chacune des parties restant sur sa position. Ensuite... et bien vous le lirez la semaine prochaine. Que l'un des marchés de cette semaine se termine sous 1,10, ou aux alentours, ne serait pas une surprise à notre point de vue.

Revenons simplement sur des commentaires lus de çi et de là... et qui sont relatifs au marché du porc.
- "les marchés de mars, comme chaque année ont été haussiers..." répondons à cette affirmation : on verra l'année prochaine si cette règle se vérifie !!! car à priori en 2007 le marché du porc breton devrait être plus que secoué. Dans le même article, l'on relève aussi une observation intéressante... la pression des abattoirs. Cela nous semble un peu l'arbre qui cache la forêt. Il y a quelques années l'idée était à la concentration, l'organisation etc... pour éliminer la dilution qui caractérisait ce marché du porc. En fait, d'une concurrence pure et parfaite ce marché comme tant d'autres a lentement glissé et a été orienté vers un autre schéma qui fut en son temps un sujet d'agrégation en sciences économiques : "La courbe coudée de l'oligopole".
- un commentaire espagnol assez positif pour le marché du porc, où cinq abattoirs vont augmenter leur capacité de 50 000 porcs par semaine dans un délai de moins d'un an... et l'auteur de conclure que la demande fera un saut. Là il y a de quoi pouffer de rire !!! croyez vous que le consommateur va augmenter sa consommation de viande porcine au seul motif que la capacité des abattoirs a été augmentée ? Mais le bouquet de cet article, c'est la conclusion : "Il n'y a pas lieu d'être pessimiste ; espérons voir juste". Rationnellement, j'aurais écris, espérons que le raisonnement est juste, car la vision ou la voyance, c'est un autre domaine que peu possèdent.
Mais la fin de l'article est sans aucun doute prémonitoire, mais pas dans le sens que lui donne l'auteur. Je cite : "Goutte à goutte, finalement, l'eau perfore la roche".
Goutte à goutte, à partir de la fin de l'année les larmes commenceront à tomber sur le marché du porc, pour une période d'au moins une année à deux ans, voilà en fait l'interprétation qu'il vous faut retenir.

Sur l'or et les taux d'intérêts :

Le président de la BCE semble avoir été assez clair dans ses déclarations : les taux sont condamnés à la hausse.

Concernant cette petite partie, comme il n'y a rien à changer pour une période assez longue, il me semble préférable de laisser pour l'instant cet ensemble en l'état.
Quelques questions nous sont posées assez souvent quant à l'évolution du métal jaune. Notre position est invariable depuis le 10 juillet 2001 : l'or est à la hausse jusqu'en 2018. Son sommet sera-t-il de 2000 dollars l'once ou de 5000, seules les années nous permettrons de constater le niveau qui sera atteint. C'est un mouvement de long terme qui est parfaitement cerné et sur lequel il y a unanimité sur un plan mondial. Un rapide étude réalisée depuis 1830, montre avec clarté que la période présente génèrera, obligatoirement une hausse du métal jaune (exprimée en dollars). Le mouvement est sur un plan théorique similaire à celui enregistré entre les années 1965 et 1981. A l'époque de 35, le marché est passé à 800. En 2001 au plus bas, le marché est cette fois parti de 250. Je vous laisse le soin de faire la ou les multiplications. La méthode utilisée permet non seulement pour la matière concernée (l'or métal), de déterminer la tendance, mais aussi d'avancer une amplitude quant au mouvement à venir.

Quant aux taux d'intérêts, ils ont bien réalisés leurs points bas en juin 2003, ce dont R Merriman avait fait part à l'époque en temps opportun. Occasion qui avait été saisie à l'époque par Warren BUFFET pour vendre l'ensemble de son portefeuille obligataire. Le cycle est identique à celui de l'or, il n'y a donc aucune raison de douter quant à l'évolution à venir. Si vous examinez une courbe des T-Bonds, vous remarquerez que de 1981 à 2003, les taux n'ont fait que de baisser avec quelques contre-mouvements, nous sommes maintenant repartis pour 20 ans dans l'autre sens.
Profitons d'ailleurs pour expliquer à ceux qui ne le sauraient pas qui est Warren BUFFET. Positionner ce Monsieur, est chose aisée. Tout le monde a entendu parler du patron de Microsoft, Bill Gates, première fortune du monde. Derrière lui, se trouve tout simplement Warren BUFFET. Particularité : il préside tous les ans une assemblée générale de son fond d'investissement. Si vous souhaitez y assister, l'entrée est payante, et tous les ans, la salle est comble.

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